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jeudi 20 février 2014

Fête des Plantes de Printemps de Saint-Jean de Beauregard EDITION SPECIALE 30 ANS



Le millésime 2014 de la Fête des Plantes de Printemps de Saint-Jean de Beauregard promet d’être exceptionnel. Il sera en effet l'occasion de fêter les 30 ans de ce grand rendez-vous horticole ; une véritable aventure qui a débuté en 1984 avec la création de l'une des premières fêtes des plantes et plus que jamais d'actualité aujourd'hui avec un engouement sans précédent pour le jardin et le jardinage.

Trois décennies plus tard, on retrouve avec un plaisir toujours renouvelé le fameux "esprit Saint-Jean de Beauregard", fait de passion et d'exigence mais également de partage et de convivialité.

Près de 200 exposants, parmi lesquels des pépiniéristes producteurs toujours plus nombreux et présentant une diversité végétale sans égale en Europe, permettront de découvrir le meilleur du jardin : baptêmes de plantes, séries limitées de végétaux ainsi que le "Best Of" des dernières décennies et les "Must" de demain. A retrouver au travers d’une grande exposition photographique et d’un jardin d’exposition « surprise » de 100 m² imaginé pour l'occasion par l'entreprise de paysage Vertdéco.

Egalement au programme : table ronde, conférences, démonstration d'art floral, nouveaux ateliers pour les enfants....

TARIFS : normal 13€, réduit 10€, gratuit moins de 12 ans.

En Essonne, à 30 mn au sud de Paris.

Parking gratuit ou navette gratuite depuis la gare d'Orsay-Ville (RER B). Restauration sur place.

Informations pratiques

Dates : 4, 5 et 6 avril 2014
Lieu : Saint-Jean de Beauregard
Renseignements :
Obtenir un numéro
Site Internet : www.domsaintjeanbeauregard.com

Source: aujardin.info


mardi 18 février 2014

Les erreurs à éviter dans la culture des plantes aromatiques

Aussi décoratives qu'utilitaires, les plantes aromatiques sont appréciées pour leurs goûts variés qui réveillent la cuisine familiale ou font voyager, utilisées dans des plats exotiques. Prenez le temps de mieux les connaître dans leur diversité !



Ne les mettez pas toutes dans le même panier
L'appellation globale des « plantes aromatiques » cache une réalité riche et passionnante : elles sont toutes différentes ! Le basilic et le persil ne se cultivent pas comme le thym, le laurier ou le romarin. Ne les plantez donc pas dans la même jardinière, car ils nécessitent un entretien et un sol spécifique. Tenez compte de leur rusticité pour savoir quelle exposition et quel arrosage leur offrir : le basilic aime par exemple une terre classique type terreau universel, fraîche et humide, une exposition mi-ombre et des apports réguliers en engrais ; alors que le thym préfère un substrat drainant type sable et pouzzolane plutôt sec, le plein soleil et quasiment aucun amendement. Renseignez-vous sur Internet ou en jardineries avant de les choisir car bien les connaître vous permettra, in fine, de vous régaler…

Ne vous cantonnez pas aux classiques
Justement, osez les tester : certaines ont un gout délicat comme la ciboulette, d'autres ont une saveur très prononcée, épicée, comme le cresson de Para… Commencez par un choix restreint de cinq aromatiques (les classiques ciboulette, oseille, thym, basilic et persil), et déterminez la quantité optimale par rapport à votre besoin. Puis étendez petit à petit votre collection !

Débutants, ne semez pas : repiquez
Saviez-vous que la plupart des plantes aromatiques sont vendues quasiment au même prix, qu'elles soient en sachets de graines ou en godet ? Réservez donc les semis (au chaud comme le persil et lebasilic, qui ne sont pas si faciles à réussir…) pour les plus avertis car la culture de graines est plus complexe, et n'hésitez pas à acheter une jeune plante en motte pour la replanter et la diviser.

Ne les mettez pas systématiquement en pleine terre
Bien sûr, vous pouvez les semer ou les planter dans vos massifs, mais prenez quand même quelques précautions : isolez la menthe dans un grand pot, car elle est très envahissante, et placez-la plutôt à l'ombre pour qu'elle ne grille pas. Vous pouvez aussi garder le thym, le laurier et autres sauges en pots, que vous enterrerez dans un massif malgré tout pour un effet trompe-l'œil parfait. Il vous suffira alors de déterrer les pots à la fin de l'automne pour pouvoir rentrez ces vivaces gélives à la fin de l'automne, idéalement dans un jardin d'hiver où elles auront suffisamment de soleil sans souffrir du froid ou au contraire d'un trop grand choc thermique. Pour celles que vous avez souhaité placer en pleine terre,paillage et voile d'hivernage sont au programme !

Ne les isolez pas (toujours)
Si la menthe nécessite une mise à l'écart seule dans un pot, d'autres aromatiques peuvent parfaitement cohabiter dans une même jardinière : l'estragon, l'oseille, le persil, la ciboulette et la coriandre sont des associations intéressantes, à placer dans une zone en mi-ombre avec sol frais ; tout comme, dans une autre jardinière, le thym, le laurier et le romarin comme expliqué plus haut, sur un terrain bien ensoleillé.

Ne les arrosez pas trop… mais il y a des exceptions !
Lavande, romarin, thym et laurier : les lamiacées craignent particulièrement l'excès d'eau, et comme pour les plantes d'intérieur, un arrosage excessif est néfaste pour les aromatiques en pot. De nombreuses aromatiques sont des plantes du soleil ! Pourtant, il existe des exceptions :
- persil et cerfeuil musqué apprécient la mi-ombre et une terre plus riche ;
- la verveine citronnelle, citronnelle, ciboulette, stevia et mertensia maritima (ou plante huître) aiment les sols frais mais secs – donc juste légèrement humides ;
- et le basilic, le cresson de Para et la rhubarbe (qui fait bien partie des aromatiques) demandent une importante hydratation !
Attendez donc, entre deux arrosages, que le sol soit bien « ressuyé », drainé. Et lors du repiquage, pensez à mettre un caillou au fond du pot, suivi de 2 à 3 cm de gravier avant le terreau horticole.

N'administrez pas à toutes le même engrais
Une plante en pot a besoin d'être nourrie et les herbes aromatiques sont en général assez gourmandes puisqu'il est question de stimuler leur repousse après les avoir coupées pour les manger. Mais encore une fois, toutes ne doivent pas avoir le même traitement :
- le thym et le laurier n'ont pas besoin de beaucoup d'engrais ;
- pour celles dont le but est de faire croître les feuilles sans favoriser la floraison, un engrais pauvre en phosphore est idéal ;
- au contraire, les aromatiques à fleurs ont des besoins plus forts en potasse.
En période végétative, donnez-leur un engrais phosphore-azote-potasse tous les deux arrosages, voire tous les arrosages (pour le persil et le basilic par exemple) ; pour les lamiacées, un apport aurempotage suffit. En jardinerie, les engrais équilibrés 5.5.7, ou alors engrais universel 6.6.6 leur conviennent, ou bien un engrais minéral bio. Et si l'engrais est incorporé au terreau de rempotage, évitez d'en ajouter pendant 3 semaines à un mois avant de reprendre un rythme régulier.

Ne négligez pas leur cycle naturel...
Les aromatiques sont des plantes auxquelles on demande du rendement, et on adorerait en manger toute l'année. Certaines durent deux à trois ans comme la ciboulette ou l'oseille, mais d'autres, les annuelles comme le basilic, le persil ou la stevia (plante sucre) et les plantes bisannuelles comme le persil, ne durent qu'un an : c'est leur cycle naturel !

Ni leur entretien, même minime
A la fin de l'été ou de l'automne, rabattez les vivaces en coupant les tiges sèches, ce qui assurera à la plante un bon port compact. S'il vous est impossible de rempoter une vivace, griffez la terre avec une fourchette et apportez un nouveau terreau dessus, cela donnera un coup de pouce à la plante. Certaines ont aussi besoin qu'on les aide à refleurir, comme la ciboulette : quand ses fleurs sont défleuries, pincez-les pour stimuler la floraison.

Enfin, ne laissez pas passer les occasions de les cuisiner !
Une fois les cultures réussies, c'est le moment de les déguster ! Confitures et compotes avec de la rhubarbe, gelées ou infusions à la verveine citronnelle, salade de concombre à la plante huître, poulet à la citronnelle véritable, poisson à l'agastache… Régalez-vous !

Source :deco.fr


Les 7 meilleures plantes d'intérieur

Oui, l’air que nous respirons est pollué, mais il est possible de le purifier sans filtre HEPA.
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Selon un nombre croissant d’études internationales, les plantes absorbent particules et polluants tels que le formaldéhyde et le benzène, dégagés notamment par la fumée de cigarette, la peinture, le mobilier et les matériaux de construction. Mieux, une récente étude révèle que les plantes en pot des bureaux atténuent la fatigue, le stress, les maux de gorge et de tête, la toux et la déshydratation épidermique. Lesquelles ont le plus d’effets bénéfiques sur la santé? Voici quelques suggestions pour le dessus d’un bureau ou plus grand, tirées du Wall Street Journal et du site easywaystogogreen.com, qui conseille une ou deux petites plantes pour 16 m² de superficie. Selon la chercheuse Tina Bringslimark, les plantes à grandes feuilles valent mieux que les plantes à fleurs, car «leur feuillage dégage plus d’oxygène». Voici les 7 meilleures plantes pour votre santé!
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1.Langue de belle-mère
Cette plante coriace à longues feuilles lancéolées supporte les éclairages médiocres et les arrosages irréguliers, donc les propriétaires négligents ou distraits.

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2.Faux arum
Cette jolie plante d’aspect tropical n’aime pas le plein soleil. Comme elle est légèrement irritante, mieux vaut y renoncer si on a des enfants ou des animaux.

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3.Dragonnier
Son feuillage buissonnant d’un vert intense et luisant en fait une plante très décorative. Demandez un cultivar hawaïen et évitez de trop l’arroser: les feuilles se couvriraient de taches brunes et jaunes.

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4.Plante araignée
Voilà une plante qui se prête bien aux suspensions et s’entretient comme un charme. Elle doit son surnom à ses longues feuilles minces ressemblant aux pattes d’une araignée. Toxique pour les chats.
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5.Caoutchouc
Cette plante populaire s’épanouira derrière un voilage tamisant la lumière du jour. Gardez le terreau humide pendant la saison de croissance.

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6.Fougère de Boston
Placez cette fougère à longues frondes sur un piédestal ou dans un panier suspendu à la lumière du jour, mais à l’abri du soleil.

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7. Figuier
Il vivra des années s’il est à l’abri de la lumière directe et des courants d’air. Pensez à l’arroser et à humecter ses feuilles. Rempotez-le tous les deux ans.




Source: http://selection.readersdigest.ca/


Notions essentielles de botanique générale


La feuille : Introduction

Les feuilles sont des organes presque toujours verts, qui constituent des expansions latérales de la tige ou des rameaux.

Elles jouent un rôle important dans les fonctions vitales de la plante, en participant notamment à la photosynthèse et aux échanges gazeux avec l'extérieur (respiration, transpiration).

Caractères généraux

La feuille est généralement un organe aplati dont l'une des faces, tournée vers l'entre-nœud supérieur est nommée face supérieure ou ventrale tandis que l'autre face, tournée vers l'entre-nœud inférieur est appelée face inférieure ou dorsale.
Suivant leur durée de vie, on distingue les plantes à feuilles caduques (les feuilles ne durent pas plus d'un été) et les plantes à feuilles persistantes (les feuilles persistent de 2 à 5 ans)
Une feuille complète comporte trois parties :
• la base foliaire, parfois dilatée et formant alors une gaine, et éventuellement munie de diverses dépendances (stipulesligule) ;
• le pétiole, à l'aspect de petit rameau ;
• le limbe, souvent aplati, assurant les fonctions vitales de la plante.
Morphologie foliaire chez le Cotonéaster, une dicotylédone
Morphologie foliaire chez le Cotonéaster, une dicotylédone

La base foliaire

  Chez certaines espèces, le pétiole est prolongé par une gaine, qui embrasse plus ou moins complètement la tige :

• totalement chez les Poacées et les Cypéracées ;
• très largement chez les Apiacées et les Aracées.
Les feuilles sont alors dites engainantes.


La ligule est une petite lame assurant la jonction entre le limbe et la gaine.


Gaine foliaire de Grande Berce (Apiacées)
Gaine foliaire de Grande Berce (Apiacées)
Stipule de Saule rigide (Salicacées)
Stipule de Saule rigide (Salicacées)

Les stipules sont des lames vertes d'aspect foliacé insérées par paires au niveau du nœud ou à la base du pétiole, toujours de part et d'autre de celui-ci.
De nombreuses feuilles sont dépourvues de stipules, tandis que leur développement est très variable lorsqu'elles existent.


Le pétiole

Le pétiole est un cordon rigide qui s'étend entre la gaine et le limbe ou qui relie le limbe à la tige lorsque la gaine est absente.
De section variable (triangulaire, arrondie ou aplatie), il est habituellement convexe sur la face inférieure et concave sur la face supérieure.
Le pétiole peut parfois être ailé, notamment chez la Molène, en raison de la décurrence du limbe.
Feuille embrassante de Laiteron
Feuille embrassante de Laiteron
Chez les feuilles sessiles, le pétiole est absent. Le limbe, directement attaché à la tige est dit embrassant ou amplexicaule ; parfois, il est mêmedécurrent, c'est à dire qu'il se prolonge le long de la tige vers l'entre-nœud inférieur.

Le limbe

Le limbe est la partie assimilatrice de la feuille. Il est le plus souvent coloré en vert par la chlorophylle contenue dans les chloroplastes mais peut présenter des plages diversement colorées, d'où les feuilles panachées.
Le limbe peut être très réduit, voire absent. La photosynthèse peut alors être assurée par adaptation d'autres parties de la plante.


Nervation

En fonction de la disposition des nervures sur le limbe (appelée nervation), on distingue différents types de feuilles :
• Les feuilles uninerves, caractérisées par un limbe étroit doté d'une seule nervure ;
• Les feuilles parrallélinervessessiles, généralement allongées et rubanées ;
• Les feuilles penninerves (pennées), présentant une nervure médiane ou principale séparant le limbe en deux parties et émettant des nervures secondaires ;
• Les feuilles palmatinerves, où le pétiole se scinde en un nombre impair de nervures divergentes, lanervure médiane restant souvent prépondérante.
Différents types de nervation
Différents types de nervation

Feuilles simples

Chez les feuilles simples, le limbe n'est pas ramifié en segments indépendants.
On distingue de nombreux types de feuilles simples selon différents critères :
• nervation : feuilles penninerves ou palmatinerves ;
• marge du limbe : plus ou moins découpée ;
• sommet du limbe, également appelé apex ;
• base du limbe

Feuilles composées

Chez les feuilles composées, le pétiole se ramifie, chaque ramification donnant naissance à un limbe particulier appelé foliole.
On distingue les feuilles composées pennées, les feuilles composées palmées et les feuilles pédalées.

Les feuilles composées pennées présentent un axe correspondant au pétiole principal ou rachis, axe sur lequel les folioles sont disposées de part et d'autre, fixées par un pétiolule, à moins qu'elles ne soient sessiles ; on les dit :
• imparipennées, si le pétiole principal se termine par une foliole ;
• paripennées, si le rachis est terminé par une vrille ou une pointe ;

Si le pétiole principal subit plusieurs ramifications successives, on parle alors de feuilles bipennéestripennées...
Les feuilles composées palmées présentent des folioles en nombre impair, toutes rattachées en un même point du pétiole, comme chez le Lupin, le Marronnier.
Les feuilles pédalées présentent un pétiole qui se divise en trois pétiolules dont les deux latéraux se ramifient à leur tour deux fois, chaque pétiolule se terminant par une foliole.
La forme des folioles est aussi variable que celles des feuilles.
Caractérisation des feuilles selon leur nervation et leur marge
Caractérisation des feuilles selon leur nervation et leur marge
Caractérisation des feuilles selon la forme du sommet et la base du limbe
Caractérisation des feuilles selon la forme du sommet et la base du limbe

Symétrie foliaire

La feuille présente généralement deux moitiés symétriques séparées par la nervure principale ou médiane.
En l'absence de plan de symétrie (si les deux moitiés ne sont pas superposables), la feuille est dite asymétrique comme chez certains Ormes.
Feuille asymétrique d'Orme
Feuille asymétrique d'Orme




Polymorphisme foliaire chez le Lierre : a) feuille de rameau stérile, b) feuille de rameau fertile
Polymorphisme foliaire chez le Lierre :
a) feuille de rameau stérile, b) feuille de rameau fertile

Polymorphisme foliaire ou hétérophyllie

Lorsqu'une plante possède des feuilles de différents types au niveau d'un même individu, il y a polymorphisme foliaire.
Celui-ci est dit vrai si les feuilles d'un individu adulte présentent des formes différentes, comme les feuilles des rameauxfertiles et stériles du Lierre grimpant.
Les feuilles apparues à divers moments du développement de la plante peuvent aussi présenter un aspect différent les unes des autres. On distingue ainsi les toutes premières feuilles d'une plantule, les cotylédons, immédiatement suivies desfeuilles juvéniles, généralement différentes de celles de la plante adulte.
Polymorphisme foliaire chez l'Érable à différents  moments du développement de la plante : de gauche à droite, un cotylédon, les feuilles juvéniles et les feuilles adultes
Polymorphisme foliaire chez l'Érable à différents  moments du développement de la plante : de gauche à droite, un cotylédon, les feuilles juvéniles et les feuilles adultes

Adaptations biologiques et écologiques de la feuille

Certaines contraintes du milieu ou l'accomplissement de fonctions spécifiques engendrent d'autres adaptations morphologiques des feuilles.
On appelle par exemple feuilles laciniées, le limbe réduit aux seules nervures chez certaines plantes aquatiques comme la Renoncule aquatique.

Feuilles immergées laciniées et feuilles flottantes normales chez la renoncule aquatique

Feuilles immergées laciniées et feuilles flottantes normales chez la renoncule aquatique 
 D'autres adaptations sont dictées par les carences en eaux induites par un milieu sec.
Ainsi, les sclérophytes ou xérophytes présentent des feuilles en forme d'aiguilles visant à diminuer la transpiration. C'est le cas de beaucoup de Gymnospermes comme le Pin.
Chez les plantes grasses, les feuilles deviennent charnues et forment ainsi des réserves d'eau comme chez les Aloès et de nombreuses Crassulacées.

Le stockage de réserves alimentaires peut se faire au niveau de feuilles charnues de réserve présentes dans le bulbe de nombreuses plantes, comme l'Ail, l'Oignon, la Tulipe, le Lis...
Les plantes grimpantes présentent fréquemment des feuilles transformées partiellement ou entièrement en vrilles, leur permettant ainsi de se fixer à un support.
C'est notamment le cas chez le Pois, la Vesce, la Gesse sans feuilles, ou encore chez la Clématite où les organes volubiles sont les pétioles etpétiolules persistant après la chute des folioles.
Pétiole volubile de Clématite
Pétiole volubile de Clématite
 Les feuilles peuvent aussi donner naissance à des épines.
Chez le Houx, la marge des feuilles porte des épines foliaires, situées à l'extrémité des nervures.
L'Épine-vinette ou Berbéris voit les feuilles des rameaux principaux se transformer entièrement en épines tandis que les rameaux axillaires présentent des feuilles normales mais au développement réduit.

On peut aussi distinguer les feuilles en fonction de la présence ou l'absence de poils :
Ainsi, il existe des feuilles :
• glabres, dépourvues de poils ;
• glabrescentes, presque glabres ;
• pubescentes, aux poils fins, espacés, mous et courts ;
• soyeuses, à poils fins et doux ;
• hispides, aux poils longs, raides et quasiment piquants ;
• veloutées, à poils courts, serrés comme du velours ;
• tomenteuses, couvertes d'un feutrage de poils densément enchevêtrés.

Distribution des feuilles sur la tige

Selon le nombre de feuilles insérées au niveau d'un nœud, on distingue les feuilles isolées, opposées ou verticillées.
La répartition des feuilles isolées sur la tige s'effectue selon deux ou plusieurs files longitudinales.
On parle de feuilles spiralées ou alternes.
Les feuilles sont :
• distiques si elles sont disposées sur deux files longitudinales comme chez les Poacées ;
• tristiques si elles sont insérées sur trois rangées longitudinales comme chez les Cypéracées.
Feuilles alternes distiques d'un Orme
Feuilles alternes distiques d'un Orme
Feuille opposées décussées de Coléus
Feuilles opposées décussées de Coléus
Les feuilles opposées sont insérées par deux au niveau d'un même nœud, aux extrémités d'un diamètre de tige
Elles sont décussées si chaque paire de feuilles opposées forme un angle droit avec celles des nœuds les plus proches comme chez l'Asclépiade, chez les Lamiacées dont la Menthe et le Coléus.  
Les feuilles verticillées sont insérées par plus de deux au niveau d'un même nœud :
• trois chez le Laurier-rose ;
• quatre chez la Parisette...
Feuilles verticillées par trois du Laurier-rose
Feuilles verticillées par trois du Laurier-rose
 Suivant la relation qui unie le limbe de la feuille et la tige, on distingue des :
• feuilles embrassantes ou amplexicaules, lorsque la base des feuilles sessiles entoure plus ou moins la tige (feuille embrassante de Laiteron) ;
• feuilles perfoliées, c'est à dire feuilles sessiles dont la base du limbe entoure entièrement la tige, qui semble de ce fait traverser la feuille comme chez l'Uvulaire grandiflore ;
• feuilles connées, feuilles opposées dont la base se soude de part et d'autre de la tige comme chez Silphium perfoliatum ;
• feuilles décurrentesfeuilles sessiles dont le limbe se prolonge sur l'entre-nœud inférieur de la tige
Feuille perfoliée d'Uvulaire grandiflore
Feuille perfoliée d'Uvulaire grandiflore
Feuilles connées de Silphium perfoliatum
Feuilles connées de Silphium perfoliatum

Source: http://floranet.pagesperso-orange.fr/